Stockage à Tazitounte et distribution au village de Ait Machkour | Storage in Tazitounte and distribution to the village of Ait Machkour
Nous nous sommes rendu près d’Amizmiz avec des membres de la Fondation Fourtou pour rencontrer les femmes de 2 villages très touchés par le séisme: Tezfrite et Azrou. Sur la route beaucoup de camions continuent à acheminer des denrées.
Tous les habitants sont logés dans des tentes installées par les autorités. Les familles ont peur et ne veulent plus rentrer dans leur maison, quand elle existe encore. Les femmes nous ont accueillies dans l’une des tentes et avaient préparé un couscous pour nous accueillir malgré les conditions rudimentaires.
Elles ont très peur, de retourner chez elles, de dormir, de ce que va devenir le village…
Leur principale préoccupation réside dans la possibilité de demeurer sur leurs terres, de reconstruire leurs maisons et de reconstituer le cheptel perdu (vaches, moutons, chèvres).
Les femmes avaient vraiment besoin de parler, d’être réconfortées, de sentir qu’elles ne sont pas seules et qu’elles vont pouvoir retrouver une vie normale, semblable à celle qu’elles avaient avant le séisme.
Après cet élan de générosité envers leurs besoins immédiats, il est désormais évident qu’un soutien psychologique représente la priorité.
Témoignage de Khadija Bidar, chef de projet Open Village.

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We went near Amizmiz with members of the Fourtou Foundation to meet the women of 2 villages very affected by the earthquake: Tezfrite and Azrou. On the road, many trucks continue to transport food.
All residents are housed in tents set up by the authorities. Families are afraid and no longer want to return to their homes, even if they still exist. The women welcomed us into one of the tents and had prepared couscous to welcome us despite the rudimentary conditions.
They are very afraid of returning home, of sleeping, of what the village will become…
Their main concern lies in the possibility of remaining on their land, rebuilding their homes and replenishing lost livestock (cows, sheep, goats).
The women really needed to talk, to be comforted, to feel that they are not alone and that they will be able to return to a normal life, similar to the one they had before the earthquake.
After this outpouring of generosity towards their immediate needs, it is now obvious that psychological support is the priority.
Testimony from Khadija Bidar, Open Village project manager.