L’éducation dans les zones touchées | Education in affected areas
Dans la région de Setti Fadma, le séisme n’a pas perturbé de manière significative le déroulement des cours, mais il a mis en lumière la pénurie critique d’enseignants et d’infrastructures éducatives nécessaires pour répondre aux besoins de l’ensemble de la zone.
Suite aux secours d’urgence, plusieurs personnes et institutions sont intéressées à collaborer avec Open Village dans cette deuxième phase. Nombre d’entre elles souhaitent participer à un projet axé sur l’éducation visant à garantir que tous les enfants aient l’opportunité de reprendre leur scolarité.
Les écoles primaires de l’Ourika ont été largement épargnées par le séisme, mais certaines d’entre elles manquent toujours d’enseignants. Dans certains villages, des efforts sont déployés pour mettre en place des cours de soutien afin de poursuivre le programme scolaire en attendant d’obtenir des enseignants locaux. Par ailleurs, il y a des enfants qui souhaitent aller au collège, mais qui se heurtent à un manque de places en internat, les obligeant ainsi à abandonner leurs projets éducatifs.
Le seul collège-lycée de la région de Setti Fadma accueille les enfants de 62 villages, dont la plupart sont situés à plusieurs heures de marche et ne disposent pas de moyen de transport. Par conséquent, plus de la moitié des élèves inscrits doivent résider en internat pour accéder à leur éducation. Malheureusement, cette année, 300 jeunes qui souhaitaient entamer leur première année de collège ont dû renoncer à leurs études en raison du manque de places en internat.
Il apparaît impératif de construire un autre collège plus en altitude, ce qui permettrait d’accueillir une part significative de ces 300 élèves. Cette initiative éliminerait le besoin d’installations d’internat, car l’établissement serait bien plus proche de leurs domiciles.
Crédit photo Open Village.
In the Setti Fadma region, the earthquake did not significantly disrupt classes, but it highlighted the critical shortage of teachers and educational infrastructure needed to meet the needs of the entire area.
Following the emergency relief, several people and institutions are interested in collaborating with Open Village in this second phase. Many of them want to participate in an education-focused project aimed at ensuring that all children have the opportunity to return to school.
Primary schools in Ourika were largely spared from the earthquake, but some of them still lack teachers. In some villages, efforts are being made to set up support classes to continue the school program while waiting to obtain local teachers. Furthermore, there are children who want to go to college, but who are faced with a lack of boarding places, forcing them to abandon their educational plans.
The only middle school in the Setti Fadma region welcomes children from 62 villages, most of which are located several hours’ walk away and do not have means of transport. Consequently, more than half of the enrolled students must reside in a boarding school to access their education. Unfortunately, this year, 300 young people who wanted to start their first year of college had to give up their studies due to a lack of boarding places.
It appears imperative to build another college higher up, which would make it possible to accommodate a significant portion of these 300 students. This initiative would eliminate the need for boarding facilities, as the facility would be much closer to their homes.
Photo credit Open Village




Seul transport vers le collège pour 62 villages